Derrière la vitre

(photo du net)

Derrière la vitre,

je les ai vus ce matin, ceux que je ne côtoie plus quotidiennement.

Entassés sur le quai, je reconnais l'endormi, le rêveur,

le concentré, l'inquiet,

l' impatient, celui qui a le nez dans le journal,  

celui encombré de bagages

et ceux, très nombreux qui parlent à leur smartphone.

J' aperçois le vagabond

mais aussi le poête, guitare posée sur l'abdomen.

J'ai vu défiler les lumières blafardes des longs corridors,

les rails étincelants, les stations immuables 

mais à deux reprises, le serpent sort du ventre de la capitale

et d'une bouffée d'air, j'en redécouvre la beauté

  sous le ciel bleu d'un jour nouveau....

PS: quota dépassé, cent treize mots.

Comments

[Mart]

C'est vrai Célestine, impossible de rester indifférent dans cette fourmilière dont on fait partie intégrante dès que l'on s'engouffre dans le métro!

Bise

[celestine T]

Le métro ne laisse personne indifférent...

¸¸.•*¨*• ☆

[Mart]

Merci Jerry OX, en effet dans le métro on côtoie le beau comme le laid. J'entends par ces deux qualificatifs, les situations que tu vis dans le métro ou dont tu es témoin ainsi que les images renvoyées par le métro lui même et et tous ses usagers.

[Jerry OX]

C'est joliment dit . Triste, réaliste, âpre et beau à la fois.

[Suzame]

C'est très beau ! On y est, on imagine sans peine toutes ces personnes et la résurgence du serpent sous le ciel !

Vraiment !