13 février 2016
Végétal
(Photo du net)
C'est une grande partie de l'univers sensible
du cinéaste japonais Naomi Kawase.
"Les délices de Tokyo"
débute comme une gentille fable.
Au même titre que les humains, la nature s'exprime, explose,
les cerisiers en fleurs envahissent l'écran.
Tokue, une vieille dame ayant le sentiment que les feuilles des arbres
agitées par le vent lui font signe
détient le secret de la pâte de haricots rouges confits
qui remplit à son tour l'écran
comme les patisseries qu'elle confectionne sous nos yeux.
Ce film suggère par la poésie un monde invisible,
des arbres qui ont une âme,
des canaris qui chuchotent à l'oreille,
mais aussi celui des esprits qui poussent les vivants.
PS: Un film à croquer, tendre et sucré, plein d'humanité.
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