22 juin 2015
Rien n'aurait changé si
(photo du net)
Rien n'aurait changé si je m'étais levée plus tôt ce matin,
dès potron-minet les oiseaux auraient annoncé leur réveil,
la lumière déposé son éclairage d'été,
le soleil de juin enveloppé le fort sur la colline voisine
puis inondé les habitats éphémères des vacanciers,
protégés néanmoins par de grands arbres feuillus.
Les premiers levés auraient ouvert leurs fenêtres,
l'air frais s'y serait engoufré,
les cafetières en chuintant révélé les arômes du café,
les grille-pain, celles de la mie croustillante.
Si je m'étais levée tôt ce matin,
j'aurais pu saluer nos voisins, partis vers ailleurs...
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